Cuisiner à son mariage… Bonne ou mauvaise idée ?

Cuisiner à son mariage… Bonne ou mauvaise idée ?

Cuisiner à mon propre mariage ? Et puis quoi encore ?!

C’est pourtant un défi que certains marié·es et leurs invités (qui ne s’attendent généralement pas à cette drôle de surprise) entreprennent parfois. Et pour en avoir été témoin, c’est un chouette moment de partage et de rigolades. Bien sûr, cette entreprise n’est envisageable qu’en petit comité, 15 à 20 personnes max, sauf si vous voulez transformer votre mariage en épisode de “Top Chef”, libre à vous  ! Mais on risque plus d’être sur du “Cauchemar en Cuisine” à l’arrivée  !

Si cette idée un peu folle vous tente, il est tout de même bon de se faire aider, à moins que vous ne soyez vous-même un·e chef·fe étoilé·e. Et pour se faire, certains prestataires proposent leurs services pour vous épauler et vous guider dans la confection de votre menu sur-mesure.



« Nous avons choisi d’organiser un cours de cuisine parce que l’on trouvait que les mariages où l’on reste à papoter des heures, à un vin d’honneur puis assis pour le dîner sont un peu longs, pour les invités. Nous voulions donc faire une activité avec notre famille & nos amis et qui soit conviviale. Notre chance aussi c’est que la majorité de nos proches sont des passionnés de cuisine ! 🙂 Le jour J tout le monde a quasiment joué le jeu, mais c’était ok, il n’y avait pas d’obligation ! Je crois que tout le monde s’est donné à fond et le repas était simple et super bon ! Nos invités blaguent souvent en disant qu’on les a fait travaillés le jour de notre mariage mais je crois qu’ils étaient tous contents. Ça a permis à tout le monde de mieux faire connaissance (même si nous n’étions pas nombreux, tout le monde ne se connaissait pas). »

Léa & Benjamin – Mariés 2019.

S’il faut donc mettre la main à la pâte, plusieurs avantages à cuisiner soi-même son assiette sont à relever. Déjà, vous êtes sûr de ne pas tomber sur une mauvaise surprise gustative, puisque vous êtes seul·e maître à bord. Les accidents de coriandre et autres épices qui vous font hérisser les poils peuvent donc être évités. Aussi, les personnes avec des régimes particuliers, par conviction, santé ou allergies…etc, seront sûr à 100% du contenu de leurs plats. Faisant parti de cette catégorie, je sais de quoi je parle quand je reçois une assiette d’un traiteur qui n’a pas l’air de trop connaître les termes et exceptions (et ils sont encore bien trop nombreux de nos jours), mon regard suspicieux est visible à 200 mètres. Là, pas de doute, je peux y aller les yeux fermés.



Autre avantage, et de taille, une diminution non-négligeable du gâchis. Puisque vous vous connaissez, vous allez aussi pouvoir maîtriser vos quantités. Sauf pour ceux qui ont les yeux plus gros que le ventre, si si on vous voit  ! Combien d’assiettes repartent trop souvent en cuisine à moitié grignotées et se retrouvent, encore trop souvent, jetées  ? Là on a plus de maîtrise et puis dans le pire des cas, il y aura de quoi faire des “doggy bags”, puisque nous parlons bien d’un cours de cuisine, avec du matériel adéquat et ce qu’il faut pour conserver nos aliments. Les prestataires concernés sont souvent prévoyant à ce niveau.

Mais au delà de tout ça, c’est surtout un moment convivial, d’entre-aide, où l’on apprend des choses, tout en s’amusant. Et quoi de mieux que de célébrer cette belle journée en partageant un repas confectionné tous ensemble  ? 

Alors, prêt·es à relever le défi  ?



Photos : Pauline Maroussia P.

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